9.1.06

En vrac.

Bonne année 2006 à tous ! Et bonne santé ! Essayez de vous passer au maximum du garde-chiourme garde-malade étatique appelé SS, le seul garde-malade qui pratique encore la saignée sur les personnes en bonne santé (c'est Dracula croisé avec Diafoirus). Soigner, non ; saigner, oui. Telle est sa devise.

Notre forum "Quittons la Sécu" a dépassé les 200 membres. Comme toujours, les travailleurs indépendants sont à la pointe du combat, mais les salariés de plus en plus s'interrogent sur les modalités du passage aux assurances privées.

On parle beaucoup d'euthanasie dans les infos de "santé publique". Moi je suis évidemment pour l'euthanasie... de la sinistre Sécu, puisque celle-ci est condamnée de façon inéluctable. Elle devrait avoir de toute façon une mort douce, à moins d'une complication subite pour endettement excessif.

L'institut Turgot a publié une étude sur la santé : "Santé publique, santé en danger", préfacée par Pascal Salin et Henri Lepage. Ce rapport démythifie le système français, fondé sur la fausse gratuité, le monopole, la planification centralisée, systèmes déjà abondamment testés dans les pays de l'Est, avec les résultats que l'on connaît. Selon les préfaciers, ce caractère public et centralisé voue toute réforme à l'échec. La SS est le résultat du "marché politique" français, qui répond à l'idéologie égalitariste. La seule issue est le retour à un système concurrentiel, mais le chemin risque d'être long : on ne quitte pas un monopole d'inspiration soviétique facilement. L'auteur du rapport, Jean-Luc Migué (qui a écrit en 2001 un livre Le monopole de la santé au banc des accusés) propose, pour faciliter la transition, un système de "compte d'épargne santé" alimenté par chaque assuré et destiné à régler les dépenses de santé personnelles, dans les limites d'une franchise, le système collectif restant en vigueur au-delà de la franchise, donc pour les gros risques. Bon, pourquoi pas ?

A signaler aussi les excellentes études de Georges Lane sur l'Economie appliquée de l'organisation de la Sécurite sociale. J'emprunte à Georges ce magnifique schéma descriptif de l'organisation désorganisée de la sécurité antisociale. Une belle usine à gaz technocratique, produit de l’art industriel du XXe siècle, léguée en 1945 par la cinquième colonne soviétique.



Attention, une maladie à virus sévit ces derniers temps. Elle s'appelle la mitterrandolâtrie pathogène. Vous vous réveillez un beau matin en criant : "Tonton, rends-moi mon pognon" et vous partez rue de Solférino en pleurant à chaudes larmes. Là vous y retrouvez d'autres malades aussi atteints que vous. Avec ce virus, la France est encore aux ordres d'un cadavre, dirait Druon. Mais heureusement, la Brigade de l'argent des Français veille au grain. On ne nous refera pas deux fois le coup de Jarnac du socialisme à visage humain.

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